Le deuxième jour de l’International Jewellery Show (IIJS) Premiere 2017 en Inde, Praveenshankar Pandya, son président, a annoncé de nouveaux efforts de la part du Gem and Jewellery Export Promotion Council (GJEPC) pour éliminer le mélange de diamants synthétiques avec des diamants naturels.[:]
Avec 12 pays, le GJEPC a mis sur pied un comité de surveillance international des diamants pour discuter de la situation actuelle, tolérant jusqu’ici qu’un petit pourcentage de diamants synthétiques soit présent lors de l’achat de diamants naturels.
Sans rejeter aucunement l’industrie des diamants synthétiques, Praveenshankar Pandya a plutôt demandé à ce que les deux activités aient une place séparée et distincte afin de favoriser la confiance des consommateurs partout dans le monde. Pour cela, le GJEPC subventionne les fournisseurs indiens de diamants en réglant 50 % du prix des machines capables de détecter facilement si un diamant est naturel ou fabriqué en laboratoire.
« Tous ceux qui veulent travailler avec des diamants synthétiques sont invités à le faire. S’ils parviennent à commercialiser leurs produits, tant mieux pour eux, explique Praveenshankar Pandya. Mais s’ils n’y parviennent pas et qu’ils veulent augmenter leurs ventes en passant par les diamants naturels, nous ne l’accepterons pas. Les synthétiques vont devoir se frayer leur propre chemin. Et cela ne peut pas se faire sur le dos des diamants naturels, qui ont eu besoin de 40 à 50 ans avant d’arriver au niveau où ils sont aujourd’hui. »
Parallèlement, le GJEPC prévoit une augmentation massive des exportations de bijoux artisanaux (+ 45 %) dans les cinq ans à venir, qui passeront de 43 milliards de dollars cette année à 60 milliards de dollars en 2022.
Quant au 34e salon IIJS annuel, jusqu’à présent, Praveenshankar Pandya se montre optimiste. « Mes exposants et les clients sont assez satisfaits à ce jour, explique-t-il. Je pense que c’est un sentiment général. Je reçois des appels de tout le monde, même de gros clients, et je vois que les affaires sont bonnes. Nous ne pouvons pas comparer à l’année dernière mais, jusqu’à présent, la fréquentation est bien supérieure. »