La De Beers a racheté son partenaire de longue date LVMH et détient désormais 100 % de la chaîne de retail pour De Beers Diamond Jewellers. Aucun prix n’a été communiqué.[:]
Le géant des diamants et le géant du luxe étaient associés à 50-50 dans la co-entreprise depuis l’annonce de sa création en 2001. La chaîne, dont l’objectif est de profiter du nom De Beers, bien connu des consommateurs, a ouvert sa première boutique à Londres cette année-là.
Les perspectives initiales étaient ambitieuses. Les associés auraient chacun injecté 250 millions de dollars et les dirigeants parlaient d’ouvrir jusqu’à 150 boutiques.
Mais au cours des années qui ont suivi, ces perspectives ont été fortement révisées à la baisse. La chaîne détient actuellement 32 boutiques sur 17 marchés. Plusieurs de celles ouvertes sur le marché américain (Los Angeles, San Francisco et Las Vegas) ont fermé mais le groupe reste présent à Houston et à Naples, en Floride. En décembre, il a ouvert une nouvelle boutique flagship à New York.
L’Asie semble offrir un meilleur accueil à la marque. En décembre, François Delage, son PDG, a affirmé à Bloomberg que la chaîne y avait enregistré une croissance à « deux chiffres ».
Pourtant, même si la De Beers semble n’avoir jamais failli dans son soutien à l’organisme, en 2014, un rapport de la Royal Bank of Scotland a qualifié la chaîne de retail de « non rentable ».
Dans un communiqué, Bruce Cleaver, le PDG de la De Beers, affirmait ceci : « Une intégration plus complète de la marque et du réseau de boutiques De Beers Diamond Jewellers nous permettra de proposer une offre diamantaire encore plus différenciée, parallèlement à Forevermark, notre marque diamantaire en croissance rapide. »