La National Retail Federation a prévu une augmentation des ventes de détail entre 3,7 % et 4,2 % en 2017.[:]
Les ventes en ligne et hors boutiques devraient progresser entre 8 % et 12 %, un chiffre compris dans la prévision globale citée ci-dessus.
« L’économie présente de bonnes bases en ce début 2017. Elle devrait conserver le rythme que nous avons constaté en fin d’année dernière, a indiqué Matthew Shay, président et PDG de la NRF. Avec une hausse des emplois et des revenus et un endettement relativement faible, les fondamentaux sont là et le consommateur est aux commandes. »
Jack Kleinhenz, économiste en chef de la NRF, a affirmé : « Il est évident que les ventes en ligne vont continuer à se développer en 2017 et assurer la croissance de l’industrie du retail. Mais il faut aussi comprendre que quasiment tous les grands détaillants vendent en ligne et qu’une grande partie de ces ventes sera réalisée par l’intermédiaire de boutiques discount, de grands magasins et autres détaillants traditionnels. Les détaillants emploient les canaux de vente que les consommateurs souhaitent utiliser, que ce soit des boutiques, Internet ou les mobiles. »
La NRF a indiqué que l’économie devrait créer 160 000 nouveaux postes par mois en 2017, en léger recul par rapport à l’année dernière, et que le chômage devrait baisser à 4,6 % d’ici la fin de l’année.
L’association du marché de détail s’attend à une croissance économique globale aux environs de 1,9 % à 2,4 % pour l’année.
Matthew Shay et Jack Kleinhenz se sont également exprimés sur les conséquences économiques de l’arrivée de la nouvelle administration à la Maison-Blanche.
« Cette année est sans précédent, a expliqué Matthew Shay. Bien que les consommateurs disposent d’une force qu’ils n’avaient pas par le passé, ils hésiteront toujours à dépenser, et ce tant qu’ils n’ont pas plus de certitudes quant aux changements politiques en matière d’impôts, de commerce et autres questions débattues au Congrès. »
« Les législateurs doivent en tenir compte et se montrer fermes face à toutes politiques, règles ou réglementations qui augmenteraient le coût des produits du quotidien pour les consommateurs américains. »
Jack Kleinhenz a ajouté : « Les perspectives sont simples pour les dépenses des consommateurs : davantage d’emplois et davantage de revenus aboutiront à davantage de dépenses. Nonobstant l’humeur des gens, c’est le rythme de la hausse des salaires et des créations d’emplois qui déterminera le niveau des dépenses. »
« Nos prévisions constituent un point de départ pour l’année mais les possibles changements de politique fiscale pourraient avoir un effet sur les consommateurs et l’économie. Il semble peu probable que les entreprises augmentent beaucoup leurs investissements tant que la réforme fiscale et les politiques commerciales ne seront pas clairement définies. »
La NRF représente les industries les plus traditionnelles de la vente au détail, y compris les ventes hors magasin, les discounteurs, les grands magasins, les épiceries, les boutiques spécialisées et les magasins d’accessoires et de pièces auto.
Toutefois, la NRF ne prend pas en compte les ventes des concessionnaires automobiles, des stations-service et des restaurants. Ces industries ne sont donc pas représentées dans les prévisions qui précèdent.