La Bourse diamantaire de Londres (London Diamond Bourse, LDB) à Hatton Garden mesure actuellement l’impact de ses activités sur l’environnement.[:]
Elle s’est assuré les services de Carbon-Expert, un cabinet de consultants international spécialisé dans l’empreinte carbone. Elle travaille également aux côtés de la CIBJO, la Confédération mondiale de la joaillerie, afin de promouvoir l’Initiative de mesure de l’industrie de la joaillerie lancée par la CIBJO lors de son congrès annuel à Moscou en 2014, a indiqué la bourse dans un communiqué.
En plus d’être une norme qui mesure les émissions de carbone, l’Initiative renforce les principes d’honnêteté et d’intégrité, essentiels à l’industrie de la joaillerie.
« Des sociétés de tous les secteurs d’activité doivent prendre la responsabilité de bâtir une chaîne d’approvisionnement durable. Le secteur des diamants et des bijoux n’y fait pas exception. Le fait d’atteindre la neutralité carbone nous a obligés à évaluer nos émissions actuelles et à engager des mesures pour les réduire grâce à des économies d’énergie et des considérations professionnelles. Nous ne pouvons pas éliminer toutes nos émissions mais celles que nous produisons peuvent être compensées, ce qui préserve l’avenir de notre industrie », a indiqué Victoria McKay, PDG de la LDB.
« Pour la plupart des entreprises, les avantages à établir et maintenir un programme de développement durable sont supérieurs aux coûts, tant en termes de temps que d’argent. Disposer d’une politique de développement durable et gérer les émissions de gaz à effet de serre sont aujourd’hui des éléments essentiels de la gestion d’entreprise », a expliqué Moya McKeown, consultante environnement chez Carbon-Expert.