Les joailliers, fabricants, détaillants et grossistes de tout le territoire indien ont organisé un lock-out de 3 jours après l’annonce d’un projet de prélèvement, par le gouvernement, d’une accise de 1 %.[:]
Selon un rapport publié sur le site Internet du GJEPC, les joailliers exhortent le gouvernement à renoncer également à la règle imposée depuis le 1er janvier, qui exige que les transactions de 200 000 roupies (3 014 dollars) et plus soient assorties d’un code PAN (numéro de compte permanent).
La Gems and Jewelry Trade Federation (GJF) indienne est à l’initiative de la manifestation, en collaboration avec 300 associations de joailliers venues des quatre coins du pays.
G. V. Sreedhar, le président de la GJF, a affirmé qu’il était peu réaliste que le gouvernement applique cette taxe à une industrie principalement constituée de petites entreprises. Ces dernières sont dirigées par des artisans extrêmement compétents mais n’ayant qu’un faible niveau d’études. Il a également évoqué deux grèves qui ont porté leurs fruits (en 2005 et en 2012), lorsque les précédents gouvernements avaient tenté d’introduire une taxe similaire. Les propositions avaient fini par être retirées à la suite des actions engagées par l’industrie.
« Le droit d’accise prévu, à 1 % sans crédit de taxe sur les intrants ou à 12,5 % avec crédit de taxe sur les intrants, imposera un passif important aux petits fabricants qui emploient majoritairement une main-d’œuvre non qualifiée au jour le jour, les personnes mêmes que le gouvernement souhaite exempter », a expliqué G. V. Sreedhar.