Aujourd’hui encore, avec tout ce battage sur le commerce électronique, la plupart des bijoux continuent d’être achetés dans des boutiques traditionnelles. Dans une étude de Deloitte de 2014, 52 % des consommateurs ont affirmé qu’ils préféraient acheter leurs bijoux dans des boutiques, 8 % ont choisi des sites en ligne mais 40 % étaient sans opinion.[:]
Pourtant, un grand nombre de bijoux se vendent sur Internet, peut-être plus que ce que l’industrie réalise.
Voici, selon un récent rapport sur les détaillants de luxe en ligne, par Internet Retailer, les principaux joailliers nord-américains présents sur Internet par chiffre d’affaires. Ces informations sont reprises ici avec l’aimable autorisation du site :
Blue Nile 473,5 millions de dollars
Signet (toutes marques) 275 millions de dollars*
Tiffany.com 256 millions de dollars*
Jomashop.com 140,7 millions de dollars
Ross-Simons.com 112,9 millions de dollars*
JamesAllen.com 96,8 millions de dollars*
Ashford.com 89,4 millions de dollars
Ritani.com 50 millions de dollars
Ice.com 48,1 millions de dollars*
DiamondNexus.com 39,6 millions de dollars*
* estimation
Source : Rapport sur les détaillants de luxe sur Internet par Internet Retailer
Ce tableau ne tient pas compte des sociétés étrangères. Dans le rapport d’origine, des sites chinois occupaient les deuxième et troisième places.
Quelques réflexions :
– Les données montrent que le marché en ligne des bijoux est, comme le marché traditionnel, divisé, bien que dominé par un grand acteur (Blue Nile). Mais on trouve également de nombreux acteurs de niche, en particulier pour les montres, dont Jomashop et Ashford. D’après ces chiffres, Internet devient un canal de distribution important pour les montres, peut-être pas encore assez connu. (Remarquons qu’au moins un ancien grand site de montres a enfreint les règles des droits d’auteur.)
– Les grands noms de la vente traditionnelle, Signet et Tiffany, sont maintenant des acteurs importants de la vente en ligne. Helzberg est bien plus bas sur la liste et Fred Meyer Jewelers n’apparaît pas du tout.
– Le seul nom qui pourrait effectivement manquer est Brilliant Earth, le spécialiste des diamants éthiques à San Francisco.
– La plupart des grands noms de la liste existent depuis un certain temps (à l’exception de Ritani) et certains, comme Ashford et Ice, ont connu plusieurs variantes. Pourtant, il y a encore cinq ans, Signet et Tiffany étaient des acteurs de moindre importance dans le commerce électronique et Ritani n’était pas même pas cité, signe que la vente électronique des bijoux semble encore extrêmement fluide.
Vous trouverez davantage d’informations dans le rapport d’Internet Retailer, qui peut être acheté ici.