Rubel & Ménasché inaugure aujourd’hui une nouvelle version de son site web. Moderne, dynamique et aéré, le site, toujours en mouvement, reflète une entreprise perpétuellement en quête d’amélioration. [:]Présentation des services haut de gamme proposés par le diamantaire et flux d’information sur l’industrie du diamant, la haute joaillerie et la haute horlogerie sont toujours d’actualité ; mais, on l’espère, au mieux de leur forme ! À cette occasion, Stephan Wolzok, directeur général de Rubel & Ménasché depuis 2011, a accepté de répondre à nos questions et de faire le point sur l’évolution de l’entreprise ces trois dernières années.
– Pourquoi une troisième version du site web www.rubel-menasche.com, lancé en 2012 ?
Chez Rubel & Ménasché, nous partons du principe que, quand on a fini quelque chose de bien, il faut recommencer pour faire mieux. Mais recommencer en partant de zéro et voir ce qu’il serait pertinent de faire si on reprenait tout depuis le début. Voila notre définition du travail : une constante remise en question.
Selon moi, plus on fait preuve de simplicité et de dépouillement, plus on utilise des mots simples, mieux les informations passent. La nouvelle version du site www.rubel-menasche.com a été réalisée dans cette optique et colle à cet état d’esprit.
– Qu’est-ce qui distingue Rubel & Ménasché de ses pairs ? Qu’est-ce qui fait votre force ?
Ce qui nous distingue des autres sociétés, c’est notre méthode très spécifique de tri des diamants et la haute qualité des services que nous proposons. Cela nous permet de satisfaire une clientèle haut de gamme, qui comprend des sociétés de renom dans l’industrie horlogère suisse et dans l’industrie joaillière française et américaine. Si je rentre dans le détail, je dirais que nous assurons un approvisionnement régulier par ½ dimension, conforme aux desideratas de nos clients, et ce, en gros volumes. Pour se spécialiser dans l’approvisionnement des petits diamants, s’il faut se concentrer sur la taille et le tri, il faut, également, avoir suffisamment de capital pour pouvoir produire ce taillé en grande quantité. À ce jour, je peux vous dire – et sans exagérer ! – que nous disposons d’un stock de 100 000 carats.
Il me semble que notre force réside dans notre capacité à être à l’écoute et à comprendre ce que nos clients désirent. Ainsi, je ne me bats jamais sur la couleur ou la qualité demandée par nos clients. Nous livrons exactement ce qu’ils attendent.
Mais nous savons également anticiper : quand un produit peut, pour diverses raisons, s’avérer compliqué à obtenir, nous en informons le client en amont. Je crois de notre devoir de conseiller nos clients et de construire avec eux des partenariats et des projets sur le long terme. Rubel & Ménasché est, à ce jour, une entreprise qui a la maturité nécessaire pour proposer des projets d’envergure.
– Justement : qu’est-ce qui a changé en trois ans chez Rubel & Ménasché ?
Depuis l’arrivée, en juillet 2013, de notre directrice des opérations, Géraldine Sakon, nous avons revu toute l’organisation de notre société. Nous avons mis en place de nouveaux procédés, embauché de nouvelles compétences. Aujourd’hui, je peux dire « notre société va bien. »
Au vu du marché actuel, c’est, certainement, parce que nous travaillons sur une niche. Les marchandises que nous vendons sont bien particulières, mais nous sommes à la source.
Enfin, et ceci aussi est important, nous continuons à consolider nos relations avec nos clients et à dessiner des projets sur le long terme. Nous cherchons continuellement le juste équilibre.
En tant que directeur général, je suis un peu comme un chef d’orchestre : je dois m’assurer que la société fonctionne de manière harmonieuse. Je suis également le garant de nos fondements, au cœur desquels se trouvent l’envie du travail bien fait et la simplicité des méthodes utilisées.
Rubel & Ménasché existe depuis 60 ans, je suis moi-même dans ce métier depuis 34 ans. Nous avons toujours eu la volonté de nous améliorer, d’être ouverts aux changements et de transmettre notre savoir, aussi bien à nos collaborateurs qu’à nos clients.
– Pourquoi ce besoin constant d’innovation et de perfectionnement de vos services ?
Aujourd’hui, les ateliers de fabrication n’ont rien à voir avec ce qu’ils étaient il y a cinq ans. Beaucoup sont à la pointe. Nous devons donc être à niveau et innover. Nous travaillons avec les plus grands, il est fondamental de se hisser à leur hauteur.
Avoir su développer cette niche de petits diamants en grande quantité nous permet de rester à un niveau satisfaisant. Nous effectuons toutes nos opérations de fabrication en Chine. Quant à nos principaux marchés, il s’agit de l’Europe, la Suisse et les Etats-Unis.
– Que pensez-vous des conditions actuelles du marché du diamant et, notamment, du problème des prix du brut et des marges bénéficiaires ?
Le marché est bien compliqué à comprendre ou à suivre aujourd’hui. Clairement, les fabricants ne dégagent pas suffisamment de bénéfices pour leur travail. Les grands miniers, qui fixent déjà les prix du brut, ont considéré qu’une marge sur le chiffre d’affaires de 3 % environ suffisait pour notre activité ! Soyons clair, pour nous, 3 % de marge, cela ne suffit pas pour travailler dans de bonnes conditions ! Nous investissons du temps et nous faisons ce qu’il faut pour produire une marchandise bien faite. Nous offrons un service sur mesure et trouvons des solutions pérennes pour chacun de nos clients. Je pense qu’après cela, il est légitime de recevoir un meilleur rendement sur notre travail !
Rubel & Ménasché offre un service de qualité, c’est notre raison d’être.