La Conférence diamantaire de Dubaï, prévue les 21 et 22 avril à la Dubai Diamond Exchange (DDE), proposera une table ronde sur le financement de l’industrie.[:]
Cette table ronde présente un intérêt tout particulier : la Bank of Fujairah a en effet récemment décidé de déménager ses bureaux de financement diamantaire dans l’Almas Tower du Dubai Multi Commodities Centre.
La table ronde sur le financement diamantaire sera animée par Peter Meeus, le président du conseil de la DDE, et Pierre De Bosscher, ancien PDG de la Banque diamantaire anversoise.
Elle compte dans ses rangs Davy Blommaert, responsable de l’unité Diamants et métaux précieux de la National Bank of Fujairah, Rajiv Jain, responsable régional des Clients de diamants et bijoux du CCG d’ABN AMRO, George Abraham, directeur général des Secteurs de croissance stratégique chez Emirates NBD, Kishore Lall, responsable mondial des Diamants et bijoux chez Standard Chartered, Santosh Nair, responsable d’unité et vice-président des Grands comptes chez Mashreq Bank, Jim Konjuhi, directeur du Développement d’activités de Brinks Global Services UAE et Russell Mehta, directeur général de Rosy Blue India.
« Les liquidités constituent une composante importante pour l’avenir du marché », a expliqué Peter Meeus, qui est également l’organisateur de la conférence. « Le financement des diamants est passé récemment par une période difficile. Les acteurs qui ont dominé pendant plusieurs décennies ont disparu, d’autres ont perdu de leur influence. Un grand nombre de banques indiennes sont entrées sur le marché ces 10 dernières années. Il est encourageant de voir que les nouvelles banques installées à Dubaï s’engagent désormais dans l’industrie. Nous espérons que la table ronde sur le financement diamantaire ouvrira le débat afin que davantage de banques locales s’impliquent. Elle doit permettre d’aboutir à de nouvelles méthodes et idées pour ancrer des sociétés diamantaires solides et bien financées dans le centre financier de Dubaï. »
« Il me semble que nous assistons à une dynamique unique, dont doivent profiter les banques de Dubaï pour commencer à financer l’industrie diamantaire, a expliqué Pierre De Bosscher. Le départ d’ADB et le désintérêt d’autres grands financiers européens vont non seulement inciter l’activité à se déplacer vers l’est mais aussi créer une énorme opportunité pour les banques locales : se constituer un portefeuille important d’acteurs mondiaux de l’industrie. »
