Les reports de novembre ayant été acceptés en décembre, le sight est estimé aux environs de 630 millions de dollars. [:]Bien qu’il s’agisse d’un montant relativement important pour le mois de décembre, il faut également tenir compte du fait que de nombreux sightholders d’Afrique australe ont choisi de reporter jusqu’à 50 % de leur attribution jusqu’au mois de janvier 2015.
Avec des présentations de boîtes et des prix quasiment inchangés par rapport au mois dernier, l’humeur des sightholders a probablement atteint son point plancher depuis le début de l’année.
Pour la De Beers, les données continuent d’indiquer que la saison commerciale aux États-Unis et en Chine sera en hausse par rapport à l’année dernière, d’environ 4 % et 7 % respectivement pour la vente de détail. D’après le minier, les tendances d’achat du secteur de détail en 2014 montrent toujours qu’il sera nécessaire de se réapprovisionner au premier trimestre 2015 et indiquent un renforcement du marché du taillé. Et même s’il n’existe pas de preuve tangible pour remettre ces données en cause, du point de vue des sightholders, l’absence prolongée de rentabilité dans tout le secteur intermédiaire, le recul constant de la demande et des prix du taillé, la hausse des stocks de taillé, le tout miné par une absence critique de liquidités dans l’industrie, les empêchent vraiment de partager cet optimisme.
Les boîtes de brut sur le marché secondaire sont donc quasiment toutes proposées en dessous du tarif. Dans de nombreux cas, les sightholders n’ont eu d’autre choix que de refuser leurs boîtes. Nous estimons qu’entre 20 % et 25 % du sight ont été refusés.
Le marché semble très incertain de ce que sera l’avenir mais tout le monde convient que le contexte actuel est intenable et que quelque chose doit changer dans les prochains mois. L’avis général est que, même si la demande de taillé se reprend au premier trimestre, comme prévu, les prix du taillé ne devraient pas connaître la croissance nécessaire pour ramener de la rentabilité sur le secteur de la fabrication ; une correction des prix du brut sera donc inévitable, à un moment ou à un autre.
Mike Aggett, directeur général