Le laboratoire du Gemological Institute of America a lancé une enquête et suspendu son service de scellement de diamants après avoir découvert un diamant assorti d’un rapport qui ne lui correspondait pas.[:]
Le scellement d’un diamant est une opération qui implique de placer la pierre dans un emballage sécurisé et inviolable. Ce service supplémentaire est proposé par le laboratoire, généralement au marché de l’investissement. Seules 0,10 % des pierres certifiées par le laboratoire sont scellées, a expliqué Stephen Morisseau, son porte-parole.
Il y a peu, le GIA a reçu une demande pour vérifier une pierre scellée. Il a alors découvert que le diamant ne correspondait pas aux certifications et à la description figurant sur l’étiquette associée. Le laboratoire a engagé un enquêteur spécialiste du monde de l’entreprise afin d’éclaircir la situation.
Un communiqué annonce que les clients qui soupçonnent une différence entre un diamant scellé et sa certification peuvent envoyer leurs paquets au GIA. Ils seront vérifiés gratuitement.
Le laboratoire a également suspendu son service de copie des rapports, qui permet aux clients de remplacer des rapports perdus ou volés. Le laboratoire propose aussi le service Report Check (vérification des rapports), qui présente les certifications en ligne et permet aux clients d’imprimer des fichiers PDF de leurs rapports. Certains affirment que cela est désormais superflu.
« Dans certains cas, les pierres ne correspondaient pas à la copie du rapport, explique Stephen Morisseau. Mais cela n’a rien à voir avec le problème du scellement. C’est à cause de Report Check que le service de copies des rapports est suspendu. »
Stephen Morisseau affirme qu’aucune décision n’a encore été prise quant à savoir si les deux services seront remis en fonctionnement.
Photo GIA.