La principale menace qui pèse sur l’industrie, pour aujourd’hui mais aussi pour l’avenir, provient d’une frange détestable de personnes, les criminels du type II, qui se servent de diamants naturels ou de synthétiques de qualité supérieure pour frauder.[:] Dans de précédents numéros, nous avons évoqué le « stock caché » de diamants bruns de type IIa de plus de 1,8 carat que la De Beers a retiré de sa production minière, faute de le vendre correctement. Or, d’autres sociétés minières vendent (souvent aux enchères) ces pierres brunes de type IIa. Récemment, des membres de l’industrie ont mis au point des techniques toujours plus sophistiquées pour tenter d’éviter la détection des traitements sous HPHT.
Pour bien préciser ma définition des criminels du type II, sachez que j’associe deux activités distinctes, mais tout aussi répréhensibles : ceux qui ne déclarent pas les synthétiques et ceux qui ne déclarent pas les IIa bruns traités sous HPHT. Ces deux activités mettent à mal la confiance des clients et doivent être combattues. Toutefois, les problèmes associés à leur approvisionnement, leur déclaration et leur distribution sont très différents. Les deux « produits » ne sont pas identiques. Ils ne représentent pas la même menace pour l’industrie, ils ne touchent pas le même segment de marché et ils représentent bien deux problèmes distincts de déclaration.
Cet article aborde principalement l’une de ces deux activités : le « masquage ».
La pratique du « masquage »
[two_third]Récemment, le GIA a détecté quelques cas qui pourraient être qualifiés de fraude majeure, mais qui illustrent également la pratique du « masquage ». Pour résumer, un individu prend une grosse pierre brune de type IIa, de moindre valeur, et lui applique un traitement HPHT détectable. Après cela, la pierre affiche une couleur D parfaite, de pureté F, valant plusieurs centaines de milliers, voire des millions de dollars (à condition, bien sûr, que l’acheteur ne découvre jamais que le diamant était à l’origine une pierre brune de type Iia). [Une personne familière avec la production affirme que, même sans traitement sous HPHT, certaines des plus grosses pierres coûteront des centaines de milliers de dollars. Même dans la gamme intermédiaire, les coûts de la matière brute avoisineront des dizaines de milliers de dollars.][/two_third][one_third_last]
« Comment empêche-t-on le consommateur de découvrir la couleur initiale de la pierre ? La réponse, découverte par des criminels peu scrupuleux, est le masquage. »
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Comment empêche-t-on le consommateur de découvrir la couleur initiale de la pierre ? La réponse, découverte par des criminels peu scrupuleux, est le masquage. Une fois la pierre brune transformée en diamant blanc parfait, elle est soumise à un rayonnement – qui modifie légèrement sa structure cristalline et déplace certains atomes de carbone – dans le seul but de masquer (dissimuler) le traitement sous HPHT. Autrement dit, le rayonnement lui-même n’a pas pour but d’améliorer la pierre. Il permet uniquement d’éviter, de façon quasi-certaine, qu’un laboratoire ne découvre que la pierre était à l’origine un diamant brun de type IIa, peu onéreux.
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Seuls quelques laboratoires très expérimentés (GIA, HRD, De Beers Research Center et quelques autres) sont à même de découvrir le « masquage ».
Soyons très précis. Le traitement dit « multi-processus », qui implique plusieurs applications consécutives de recuit HPHT, suivies par un rayonnement d’électrons, voire par un nouveau recuit traditionnel à la pression atmosphérique, est souvent appliqué pour améliorer la couleur. Chaque phase présente un objectif spécifique en vue d’atteindre la couleur ou la non-couleur souhaitée. Mais le masquage n’a qu’une fin criminelle : il n’améliore ni la couleur ni la beauté de la pierre. Au contraire, son seul but est d’essayer de masquer les preuves d’un traitement préalable. Il s’agit d’une activité frauduleuse. Dans un entretien hors micro, un responsable supérieur du GIA s’est dit favorable à ce que, exceptionnellement, un laboratoire appelle la police s’il découvre un masquage. Une pierre brune de type IIa transformée et non déclarée pourrait, à juste titre, être considérée comme une fraude de plusieurs millions de dollars.
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« Seuls quelques laboratoires très expérimentés (GIA, HRD, De Beers Research Center et quelques autres) sont à même de découvrir le masquage. »
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Traitements destinés à éviter la détection des traitements…
La première détection d’une production non déclarée de diamants, dont la couleur avait été améliorée sous HPHT, remonte à 1996. La première annonce formelle de traitement sous HPHT pour des diamants de qualité, un procédé découvert par General Electric (GE), a été faite en 1999 par Lazare Kaplan International (LKI). En collaboration avec GE, LKI avait établi un programme ambitieux d’amélioration, s’efforçant de reproduire les processus géologiques naturels et de « permettre au diamant d’atteindre son potentiel incolore ». Cependant, l’industrie a tourné ses réflexions dans une autre direction et les gemmologues et les scientifiques ont travaillé tant et plus pour parvenir à faire la différence entre les diamants naturels et les diamants améliorés sous HPHT.
La plus grande « réussite » dans l’amélioration des couleurs est sans aucun doute le diamant brun de type IIa. La De Beers et ses producteurs sous contrat restent tellement effrayés par ce que le marché – à savoir les clients sightholders de la société – pourrait faire avec ces diamants qu’ils ont décidé de les stocker plutôt que de les vendre.
Or, peu à peu, la De Beers, qui contrôlait environ 80 % du marché, n’en gère plus qu’environ 35 %. Elle est – pour autant que je sache – le seul producteur à garder en stock des pierres brunes de type II pour ne pas les vendre. Cette politique fait parfois l’objet d’une étude en interne. Il y a environ un an, dans une discussion au comité exécutif de la DTC, les avis étaient partagés : certains considéraient qu’il n’était plus nécessaire de continuer à interdire la vente de ces marchandises.
La part de la De Beers dans la production des diamants bruns de type IIa s’est réduite. Son ancienne source principale (la mine Premier en Afrique du Sud, aujourd’hui Cullinan) a été vendue à Petra Diamonds. Une autre grande source de grosses pierres brunes de type IIa (20 carats, 30 carats et plus) est la mine Letšeng au Lesotho, qui appartient désormais à Gem Diamonds. En refusant de prendre part au marché, la De Beers améliore en fait les revenus de ses rivaux. La concurrence diminue.
Une récente étude, réalisée en collaboration par des scientifiques russes, américains et allemands, est très parlante : « Le traitement sous HPHT des diamants brun clair de type IIa est d’une importance toute particulière sur le marché. Ces diamants constituent le matériau de départ pour la production de diamants incolores aux grades de couleur élevés. La proportion des pierres incolores de type IIa sur le marché augmente régulièrement, tant en taille qu’en grade de couleur. En 2003, il était quasiment impossible de trouver un diamant parfait, traité sous HPHT, de 15 carats, mais ce n’est plus le cas. Un appareil HPHT moderne permet de traiter des diamants d’une grosseur raisonnable, donnant ainsi du taillé de la plus haute qualité, dont le poids peut dépasser les 30 carats. »[1]
Le GIA constate un volume accru de diamants incolores de type IIa dans la gamme des 3 à 20 carats, la plupart envoyés sans déclaration idoine. Tom Moses, responsable des laboratoires du GIA, confirme cette tendance. Une personne qui achète un gros diamant naturel de type IIa, avec un grade de couleur élevé, ne peut pas considérer pour acquis que la couleur de la pierre est naturelle : la plupart des laboratoires ne sont pas capables de détecter le masquage. De plus, il peut arriver que des pierres naturelles montrent un certain rayonnement sans avoir subi de traitement.
En ce qui concerne les pierres brunes traitées de type IIa non déclarées, les chercheurs ont découvert que des marchandises non déclarées étaient déjà entrées sur le marché avant que le traitement HPHT ne soit devenu chose publique. La sophistication des membres peu scrupuleux de notre secteur et leur confiance dans le masquage nous ramènent au point de départ. Le Dr. D. Fisher explique : « Aujourd’hui, il faut tester méticuleusement la quasi-totalité des diamants de type IIa avec un moyen d’identification fiable du traitement sous HPHT. Sans ce test, personne ne peut être sûr de la couleur naturelle d’un diamant de type IIa, s’il est apporté par un tiers. »[2]
Le plus difficile est de détecter les pierres traitées dans un but malveillant, pour masquer des traitements préalables.
Plus de 10 % des types IIa sont traités
Les diamantaires savent d’instinct que quasiment toutes les pierres importantes, qui ont rapporté plusieurs millions de dollars, sont de type II. Pour l’essentiel, la différence entre le type I et le type II réside dans les teneurs en azote et en bore, les principales impuretés qui déterminent bon nombre des propriétés d’un diamant. Les diamants de type II sont ceux qui ne contiennent aucune quantité mesurable d’azote. Ils sont eux-mêmes subdivisés en type IIa et type IIb. Les diamants de type IIa sont très particuliers car ils ne contiennent pas de bore et sont donc exempts d’impuretés.
Sur la production mondiale de diamants naturels, 98 % sont de type I (et 90 % de ceux-ci ont une forte teneur en azote). Il n’existe que très peu de diamants vraiment purs dans la nature. Les diamants de type IIa représentent moins de 2 % de l’ensemble des diamants récupérés jusqu’à présent – même si leur fréquence d’apparition augmente proportionnellement à la grosseur.
[two_third]Ce chiffre de 2 % fait référence au volume, et non à la valeur. De ce fait, il est trompeur. Le montant en valeur est bien plus important et les marchés du diamant devraient être mesurés en valeur plutôt qu’en unités. [Par le passé, l’Australie a certes pu être le plus gros producteur de diamants, mais sa production, alors à 8 dollars/ct, faisait de ses mines des sources de valeur extrêmement faible. On peut dire la même chose de la RDC.] Quelle est alors la valeur des diamants de type II ? Honnêtement, je ne sais pas. Cela pourrait aller de 5 % à 10 % en valeur. Ce que nous savons, c’est que tous les diamants suivants sont de type IIa : Golden Jubilee (545,7 carats), Cullinan I (530,2 carats), Cullinan II (317,4 carats), Centenary (273,8 carats) et le Millennium Star de la De Beers (203 carats), ainsi que toute une séries d’autres Fancy Blue et Fancy Pink célèbres, qui rendent frénétiques les enchérisseurs de Sotheby’s et Christie’s. [/two_third][one_third_last]
« Il n’existe que très peu de diamants vraiment purs dans la nature. Les diamants de type IIa représentent moins de 2 % de l’ensemble des diamants récupérés jusqu’à présent. »
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Bien que ce soit ces grosses pierres qui nous viennent immédiatement à l’esprit, je reconnais que la majorité des diamants de type IIa traités sous HPHT, de couleur D à G et de pureté IF à VVS, pèsent moins de 2 carats (dans le brut). Comme la De Beers refuse de mettre sur le marché uniquement les diamants de plus de 1,8 carat, le volume du stock ne doit pas être très élevé. Néanmoins, sa valeur est potentiellement énorme, selon le mode de commercialisation qui sera choisi pour ces marchandises.
Puisqu’il est extrêmement difficile de détecter le traitement sous HPHT pour les diamants de type IIa, et que seuls ces diamants traités peuvent donner des couleurs de qualité, ces marchandises sont les meilleures cibles pour le traitement. Les experts estiment que « actuellement [en 2013], 10 % de tout le taillé de couleur et pureté supérieures de type IIa est traité sous HPHT. » Sur ce total, 80 % sont convertis en incolores, environ 10 % acquièrent des roses et le reste devient jaune clair.
Même s’il faut éviter de généraliser, il est néanmoins avéré que de nombreux laboratoires ne peuvent pas détecter les HPHT : nous ne savons donc pas vraiment combien de ces pierres sont présentes sur le marché. Sans le vouloir, les laboratoires ont quasiment créé un environnement de travail où des hors-la-loi, souvent connus, œuvrent régulièrement et en toute impunité. Lorsque le laboratoire ne parvient pas à détecter un traitement, les pierres sous HPHT mal identifiées deviennent « légitimes », comme si elles n’avaient pas été traitées. Nous classons principalement les laboratoires selon que leurs certificats permettent des « remises » ou des « premiums », en lien avec la « flexibilité » de leur certification. Quelqu’un a-t-il déjà vérifié les capacités techniques des différents laboratoires ? Cela n’a jamais posé problème car, au final, les laboratoires ont, en grande partie, axé leur travail sur le « marché », et non sur les « consommateurs finaux ». [D’ailleurs, la meilleure garantie qu’une pierre n’a pas été traitée sous HPHT est la présence de fluorescence. J’ai toujours été ébahi que les pierres fluorescentes se vendent moins cher. Se pourrait-il qu’elles valent moins cher parce qu’elles ne peuvent pas être traitées sous HPHT ?]
Examen de la position de la De Beers
Que ce soit de façon volontaire ou par un effet domino inattendu, la De Beers, qui a refusé de vendre son stock de pierres brunes de type IIa, a empêché que ce marché se développe. Leur volume est si réduit et intermittent que personne n’a investi dans leur commercialisation ou pour préparer le consommateur à recevoir les pierres traitées. Dès lors, la De Beers a, d’une certaine façon, nui au marché dans son ensemble car il a été plus facile de vendre ces pierres illégalement. Le dilemme est actuellement à peu près identique avec les synthétiques mais, bien entendu, cette production va se développer.
Diamond Intelligence Briefs a déjà rappelé que la De Beers n’a pas vendu de diamants bruns de type IIa depuis des décennies – même si nous connaissons une exception, celle d’une société d’Afrique australe, dans laquelle a été menée une « expérience des diamants bruns », avec 12 grosses pierres. L’opération n’a pas abouti. Nous savons aussi qu’à un certain moment, des discussions ont été engagées avec Lazare Kaplan International, qui possède une marque de pierres dont la couleur a été améliorée, et qui vendrait le taillé avec une déclaration appropriée – mais aucune vente ne s’est concrétisée.
[two_third]La raison officielle pour ne pas vendre ces marchandises depuis la fin des années 1990 était de protéger la confiance des consommateurs dans les diamants naturels. Les producteurs l’ont acceptée. Or, il ne s’agissait pas simplement d’une interdiction générale et perpétuelle ; elle était plutôt subordonnée au développement de l’équipement de détection. Une personne avertie des accords, contactée par DIB, a indiqué que, dès que les futurs développements du marché – y compris les développements technologiques – réduiraient le risque sur la confiance des clients, les gros diamants bruns de type IIa pourraient être vendus normalement par le mécanisme de vente de la DTC.[/two_third][one_third_last]
« La raison officielle pour ne pas vendre ces marchandises depuis la fin des années 1990 était de protéger la confiance des consommateurs dans les diamants naturels. »
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Aujourd’hui, les laboratoires diamantaires peuvent détecter les traitements et certains peuvent même découvrir le masquage. Si de grosses pierres de type IIa étaient proposées au GIA, au HRD ou à d’autres laboratoires prestigieux, quoi qu’il arrive, la détection serait assurée. Des escrocs pourraient toujours s’en sortir – mais c’est inévitable, quelles que soient les circonstances.
Aujourd’hui, les seuls qui profitent du fait que la De Beers ne vende pas ces marchandises sont tous les producteurs qui ne lui sont pas associés et qui subissent ainsi moins de concurrence. Comprenons-nous bien : les grosses marchandises incolores de type IIa, traitées et correctement déclarées, restent une marchandise difficile à vendre aux clients. La demande reste donc limitée. Ainsi, la De Beers (qui produirait moins de pierres brunes de type IIa en pourcentage de la production globale que d’autres producteurs) favorise vraiment la concurrence. Et comme l’a indiqué un dirigeant du Botswana à DIB : « Nous avons de toute façon extrait les marchandises ; nous avons supporté les coûts. Pourquoi ne pourrions-nous pas en récupérer les bénéfices ? » La raison formelle qui nous avait été donnée il y a quelques décennies – l’absence d’équipement de détection – était vraie à l’époque, mais elle ne l’est plus aujourd’hui.
Tout est question d’image
Lorsque l’on a tenté de s’informer sur le refus de vendre des diamants bruns de type IIa il y a quelques années, le véritable « obstacle » à la vente de ces marchandises est apparu : le prix de vente proposé pour ces grosses marchandises était légèrement réduit par rapport à celui du brut traité sous HPHT en résultant. Bien qu’il existe, en effet, quelque « 50 nuances de brun », pour paraphraser un célèbre roman érotique, seules quelques-unes de ces nuances auraient de la valeur si elles étaient vendues sans traitement. La plus-value vient du traitement, c’est aussi simple que cela.
[two_third]Et là est le vrai dilemme : la De Beers, le Botswana, la Namibie, le Canada et d’autres partenaires producteurs peuvent-ils obtenir un « premium pour traitement » sur la vente de diamants naturels ? Cela ne revient-il pas à ce que la De Beers reconnaisse qu’elle « accepte » le traitement de sa production naturelle ? Ce sont des questions intéressantes, qui doivent être résolues dans les échelons supérieurs de la De Beers elle-même.[/two_third][one_third_last]
« La plus-value vient du traitement, c’est aussi simple que cela. »
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Il existe des façons de les contourner. La De Beers n’a pas besoin de fixer un prix de vente, comme pour les boîtes de la DTC. Puisqu’elle se refuse à vendre principalement les grosses pierres – de grosseur « spéciale » ou « exceptionnelle » – la société pourrait facilement transférer ces marchandises vers ses plates-formes d’enchères et le mécanisme de vente d’Okavango Diamond Company. De cette façon, le prix de vente serait entièrement fixé par le marché.
La grande majorité des grosses marchandises brunes de type IIa se trouve déjà sur le marché. La confiance des consommateurs n’est ni renforcée ni affaiblie par le fait que la De Beers conserve certaines de ces pierres. La raison qui la poussait à ne pas les vendre a disparu. Les sightholders de la De Beers qui veulent des pierres brunes de type IIa en trouveront de toute façon – et, espérons-le, vendront le taillé avec les déclarations convenables. Alors, pourquoi ces clients ne devraient-ils pas obtenir ces marchandises de leur fournisseur préféré ? Le fournisseur n’a-t-il pas confiance en ses clients ?
Nous avons adressé plusieurs de ces questions à la De Beers. David Johnson, le porte-parole de la DTC, confirme aimablement « ne pas avoir de commentaire à faire sur le sujet. » Nous n’en attendions pas. À ce stade, la discussion devrait avoir lieu au sein de la De Beers, suivie d’un dialogue avec ses partenaires producteurs. Nous espérons que cela arrivera.
[1] Inga A. Dobrinets, Victor G. Vins, Alexander M. Zaitsev, « HPHT-Treated Diamonds: Diamonds Forever », Springer Publishers, Heidelberg, 2013, page 3. [DIB s’est fortement inspiré de ce texte magnifique.]
[2] Dr D. Fisher, « Brown Diamonds and HPHT Treatment », 9ème International Kimberlite Conference, Abrégé étendu n° 9IKC-A-00405, août 2008, Francfort, Allemagne.