Vue d’ensemble du marché du diamant
Les négociants ont continué d’exprimer un sentiment positif vis-à-vis du marché du taillé. [:]Ils estiment que la demande a été bonne sur le marché américain, en grande partie grâce aux détaillants qui réassortissent leurs stocks pour l’été. Le salon annuel de l’horlogerie et de la bijouterie Baselworld, du 27 mars au 3 avril, sera suivi de près : il constitue un baromètre important pour les marques de luxe qui présentent leurs nouveautés aux acheteurs du monde entier. L’indice principal PolishedPrices s’est renforcé tout au long de la semaine, à 147,62 points à l’ouverture vendredi contre 146,65 points à l’ouverture lundi.
Marché du diamant brut
Lors de la semaine du 24 mars, des articles ont indiqué que la demande sur le marché avait reculé. On estime que le ralentissement est la conséquence de liquidités moindres et de stocks élevés dans les centres de taille. « Le marché est bien plus calme à cause des crédits limités, mais aussi parce que les tailleurs ont acheté en masse au premier trimestre », a confié un négociant à Anvers. Les ventes ou le sight de la De Beers seront le point de mire pendant la semaine du 31 mars.
Entreprises et évènements
Philippe Mellier, PDG de la De Beers, le plus important minier au monde en termes de valeur, a annoncé à Reuters qu’il espérait obtenir une concession à explorer en Angola d’ici la fin de l’année. Reuters indique également que l’entreprise londonienne, détenue en majorité par le géant minier Anglo American, entame par ailleurs des discussions avec l’Inde pour explorer des régions du centre nord du pays.
Pour en savoir plus
Selon Reuters, le résultat opérationnel annuel de Gem Diamonds Ltd a augmenté de 18 %, bénéficiant de la hausse des prix en 2013. Le résultat opérationnel, ou EBITDA (résultat avant intérêts, impôts, dotation aux amortissements et provisions sur immobilisations) a atteint 77 millions de dollars pour l’exercice clos le 31 décembre, contre 66 millions de dollars l’année précédente. Toujours d’après Reuters, le chiffre d’affaires a gagné 5 %, pour atteindre 213 millions de dollars. Bloomberg pointe quant à lui que Tiffany & Co., numéro deux des joailliers de luxe, prévoit un résultat annuel inférieur aux estimations initiales à cause de ses investissements dans des systèmes informatiques. Ces dépenses vont peser sur le résultat de l’entreprise new-yorkaise, qui prévoit néanmoins une augmentation de ses ventes mondiales d’un peu moins de 10 % cette année. D’après les estimations parues dans Bloomberg, l’investissement technologique de l’entreprise née il y a 176 ans va faire progresser ses immobilisations de 22 %, pour atteindre 270 millions de dollars.
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Photo Tiffany & Co.
