Les ventes de Lucara Diamond Corp. ont grimpé de 9 % en 2019. La société a une fois de plus extrait plus de 30 pierres de plus de 100 carats de sa mine Karowe au Botswana.
Le total des revenus de cette société minière installée à Vancouver, pour l’exercice clos le 31 décembre, a atteint 192,5 millions de dollars, soit 468 dollars par carat (contre 502 dollars par carat en 2018), dépassant les estimations établies à 180 millions de dollars.
Les revenus nets pour l’exercice ont représenté 12,7 millions de dollars, contre 11,7 millions de dollars en 2018.
Lucara a affirmé avoir connu une année de production record dans ses installations de Karowe.
Au total, 9,8 millions de tonnes ont été extraites, conformément aux prévisions établies entre 9,5 millions et 10,9 millions de tonnes. Le minerai transformé a représenté 2,8 millions de tonnes, un chiffre à l’extrémité haute des perspectives, tandis que 433 060 carats de diamants ont été extraits, dépassant ainsi les prévisions fixées à 425 000 carats.
Pour Karowe, 2019 a été « une nouvelle grande année » pour l’extraction de ce que l’on appelle les « Specials », autrement dit des diamants pesant chacun plus de 10,8 carats.
La société minière a affirmé avoir extrait 786 pierres de ce type, pour un total de 24 424 carats issus du traitement du minerai en 2019, 5 % de moins qu’en 2018, année où elle avait extrait 829 Specials. Elle a également obtenu des Specials dans les résidus, dont un diamant de 375 carats au troisième trimestre.
Parmi ces grosses pierres, figuraient 31 diamants de plus de 100 carats – soit le même niveau que les 33 diamants extraits dans cette catégorie de grosseur l’année dernière –, dont deux pierres de plus de 300 carats.
La plus remarquable d’entre elles est un diamant de 1 758 carats baptisé Sewelô, que Lucara taille en partenariat avec Louis Vuitton et HB Company, un fabricant installé à Anvers.
Dans le communiqué de presse annonçant ces résultats, Eira Thomas, présidente et PDG de Lucara, a qualifié de « très novateur » l’accord conclu avec l’emblématique maison de mode.
« En 2019, Lucara a également continué à étudier des façons et des moyens de maximiser la valeur obtenue pour ses diamants », a-t-elle déclaré.
« Notre accord très innovant avec Louis Vuitton en janvier 2020 représente un autre exemple de la façon dont nous concrétisons cet engagement. À travers lui, nous allons prouver qu’une meilleure collaboration au sein de la chaîne d’approvisionnement peut dégager de la valeur et accroître la transparence, de la mine jusqu’au consommateur. »
De surcroît, Clara, la plate-forme de ventes numérique de Lucara, basée sur la Blockchain, a achevé sa première année de fonctionnement et permis un total de 15 ventes, pour 27 clients, avec un volume de 8,4 millions de dollars. La société a expliqué que la plate-forme était « vouée à connaître une croissance significative » cette année, à mesure que le nombre de clients et de producteurs va augmenter.
Eira Thomas a expliqué que les résultats de 2019 étaient solides et a affirmé que la société s’appuyait sur des « bases stables » pour sa prochaine phase de croissance, à savoir l’expansion de Karowe en souterrain, qui devrait allonger la durée de vie de la mine jusqu’en 2040.
En 2020, Lucara s’attend à un total des revenus compris entre 180 millions et 210 millions de dollars puisque la proportion de carats extraits des unités à grade élevé augmente. Le minier espère obtenir entre 370 000 et 410 000 carats de diamants.
Photos © Lucara Diamond Corp.